Jésus est la fin de l’ethnocentrisme
Luc 4:16:30
16 Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et entra, selon sa coutume, dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture,
17 et on lui remit le livre du prophète Esaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il était écrit:
18 « L’ESPRIT DU SEIGNEUR EST SUR MOI, PARCE QU’IL M’A OINT POUR GUERIR CEUX QUI ONT LE CŒUR BRISE; POUR ANNONCER LA BONNE NOUVELLE AUX PAUVRES; IL M’A ENVOYE POUR PROCLAMER AUX CAPTIFS LA DELIVRANCE, ET AUX AVEUGLES LE RECOUVREMENT DE LA VUE, POUR RENVOYER LIBRES LES OPPRIMES,
19 POUR PROCLAMER UNE ANNEE DE GRACE DU SEIGNEUR. »
20 Puis roula le livre, le rendit au serviteur et s’assit. Les yeux de tous, dans la synagogue, étaient fixés sur lui.
21 Alors il se mit à leur dire: Aujourd’hui cette (parole de l’) Ecriture, que vous venez d’entendre, est accomplie.
22 Et tous lui rendaient témoignage, admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche et disaient: N’est-ce pas le fils de Joseph?
23 Jésus leur dit: Certainement, vous me citerez ce proverbe: Médecin, guéris-toi toi-même; tout ce qui s’est produit à Capernaüm et que nous avons appris, fais-le ici dans ta patrie.
24 Il leur dit encore: En vérité, je vous le dis, aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie.
25 C’est la vérité que je vous dis: Il y avait beaucoup de veuves en Israël aux jours d’Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu’il y eut une grande famine sur tout le pays;
26 et cependant Élie ne fut envoyé vers aucune d’elles, si ce n’est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon.
27 Il y avait aussi beaucoup de lépreux en Israël au temps du prophète Élisée; et cependant aucun d’eux ne fut purifié, si ce n’est Naaman le Syrien.
28 Ils furent tous remplis de fureur dans la synagogue, lorsqu’ils entendirent cela.
29 Ils se levèrent, le poussèrent hors de la ville et le menèrent jusqu’à un escarpement de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie afin de le précipiter en bas.
30 Mais lui, passant au milieu d’eux, s’en alla.
Dimanche dernier j’ai essayé de faire connaître une vision que j’ai appelée « implanter une passion ». Est-ce que nous pouvons nous rassembler en tant qu’église autour d’un rêve et implanter ensemble en 2002, une église ailleurs dans les villes jumelles ou bien plus loin (Charlotte en Caroline du Nord, pour coïncider avec l’installation de l’Association de Billy Graham pour l’Evangélisation à cet endroit) ? J’ai appelé cette vision « Implanter une passion » pour que le lien soit clair avec la déclaration de foi de notre église : « Nous existons pour répandre une passion pour la suprématie de Dieu dans toutes choses, pour la joie de tous les peuples au travers de Jésus-Christ ». Mais j’ai clairement exprimé qu’il ne s’agit pas d’implanter n’importe quel type d’église. Je l’ai décrite de façon spécifique : Centrée sur Dieu, exaltant Christ, imprégnée de la Bible, mobilisée pour la mission, gagneuse d’âmes, recherchant la justice…
Recherchant la justice
En utilisant l’expression « rechercher la justice », j’avais en tête au moins deux notions : ce dont nous avons parlé ce dimanche, l’harmonie raciale, et ce dont nous allons parler dimanche prochain « le caractère sacré de la vie ». Deux questions actuelles dans notre pays en ce début du 21ème siècle sont la justice raciale et la justice pour l’enfant à naître. Je crois qu’il y a un lien entre le fait de rechercher la justice en tant qu’église et le fait d’être une église centrée sur Dieu, exaltant Christ, et imprégnée de la Bible.
Nous avons besoin d’être davantage centrés sur Dieu, d’exalter Christ davantage et d’être plus imprégnés de la Bible
L’une des raisons pour lesquelles l’église évangélique, surtout « l’église évangélique blanche » (même si cette appellation est malheureuse, tout comme la désignation « église noire »), l’une des raisons pour lesquelles nous n’avons pas recherché la justice raciale et la justice pour les enfants à naître avec autant de passion que nous aurions pu le faire, est que nous ne sommes pas encore aussi centrés sur Dieu, exaltant Christ et imprégnés de la Bible que nous le pensons.
Lorsque nous disons : « nous existons afin de répandre une passion pour la suprématie de Dieu en toutes choses pour la joie de tous les peuples », est-ce que nous avons vraiment réfléchi en profondeur sur la façon dont Dieu est honoré dans les relations interraciales ? Est-ce que nous nous sommes demandé si notre pensée, ainsi que nos sentiments et nos actes sont imprégnés de la Bible, en ce qui concerne les relations interraciales et la question raciale dans les domaines de l’éducation, du logement, de l’économie et la composition du Corps de Christ ? Est-ce que la suprématie de Dieu et la gloire de Christ ainsi que le message radical de la Bible forment notre pensée, nos sentiments et nos actes « en toutes choses pour la joie de tous les peuples » ?
L’imperfection qui nous paralyse
Lorsque nous pensons à l’implantation d’une nouvelle église, cela ne se produira pas simplement parce que nous sommes arrivés à un certain point, et parce que nous sommes prêts à multiplier le ministère. Si nous attendons d’avoir tout compris avant d’oser nous engager dans ce domaine, nous ne le ferons jamais. Nous ne nous marierons jamais, ou nous ne resterons pas mariés. Nous ne pourrons pas garder notre premier emploi, ou aller en mission et y rester. Nous ne pourrons pas décider d’avoir des enfants ou commencer un ministère. Ce sont leurs imperfections qui paralysent les personnes de bonne volonté, plus que toute autre chose. Si seulement Dieu pouvait susciter un peuple qui l’écoute, qui apprenne de lui, au lieu d’écouter les critiques paralysantes des pessimistes. Ce n’est pas la perfection qui nous autorise à implanter une église, c’est le rêve que nous avons : que l’église implantée dans un autre endroit, avec d’autres leaders réalise certaines choses beaucoup mieux que nous, grâce à la même vision biblique.
Vivez pour une grande cause et non pour un grand confort
Une des idées d’ « implanter une passion » est que nous implantons des personnes qui sont engagées à vivre pour une grande cause, et non pour un grand confort. J’ai déjà prêché sur le sujet : être un chrétien signifie avancer pour répondre à des besoins et non pour notre confort. Aller au lit le soir, non pas en rêvant sur la façon d’améliorer mon confort, mais comment faire avancer une grande cause centrée sur Dieu. « Implanter une passion » signifie implanter un peuple qui ne passe pas ses journées et ses nuits à se préoccuper de sa sécurité, de sa joie de vivre ou de ses loisirs, mais des gens qui recherchent quelque chose de plus élevé qu’eux-mêmes, que leur famille ou que leur église.
Quelle est la grande cause pour laquelle vous vivez ? Ce dimanche et dimanche prochain, je pose la question : Est-ce que certains d’entre vous, des centaines d’entre vous pourrons dire : « la grande cause de ma vie est d’honorer Jésus-Christ au travers de la justice et l’harmonie raciale centrée sur Dieu et imprégnée de la Bible » ? Ou bien « la grande cause de ma vie est de magnifier Jésus-Christ en défendant la justice pour l’enfant à naître, centrée sur Dieu et imprégnée de la Bible » ? Si seulement Dieu pouvait susciter des hommes et des femmes capables de soutenir une grande cause. Ceci malgré l’égocentrisme, la loyauté temporaire, la dévotion indisciplinée, et non pas comme sous l’effet de l’adrénaline, mais de tout leur cœur ! L’adrénaline produit une poussée d’énergie puis laisse tomber le corps. Le cœur continue à battre et à maintenir le corps en vie dans les bons moments et les mauvais moments, en hiver comme en été, que l’on soit triste ou heureux, fort ou faible, malade ou en bonne santé ! Si seulement il y avait davantage de Chrétiens de cœur dans la cause de la justice raciale et pas seulement des Chrétiens qui avancent grâce à leur adrénaline !
Nous avons besoin de personnes comme William Wilberforce
Qui sont parmi vous les William Wilberforce de notre époque ? C’était un chrétien profondément enraciné, évangélique convaincu, et passionné par le périple de la cause pour la justice raciale en Angleterre. Le 28 octobre 1787, à l’âge de 28 ans, il écrit dans son journal intime : « Le Dieu tout puissant a mis devant moi deux grands objectifs, l’abolition du commerce des esclaves et la réforme des questions morales » (John Pollock, Wilberforce, p. 69). Au Parlement, bataille après bataille, il essuyait des défaites parce que le marché des esclaves africains était trop imbriqué dans les intérêts financiers de la nation. Mais il n’a jamais abandonné et il ne s’est jamais reposé. Il n’était pas le genre de chrétien qui avance grâce à son adrénaline, mais il avait du cœur à l’ouvrage. Le 24 février 1807 à 4 heures du matin, vingt ans après avoir écrit dans son journal quel était son appel, la loi a été votée et le commerce des esclaves est devenu illégal. Son travail a abouti après 20 années de persévérance. Qu’en était-il du fait de posséder un esclave ? Le 26 juillet 1833, soit 16 ans plus tard, et trois jours avant sa mort, la loi a été votée rendant illégal l’esclavage en Angleterre et dans ses colonies.
Lorsque je pense à « implanter une passion », je pense à implanter une église pour faire naître ce genre de passion, une passion qui vient du cœur, et non des poussées d’adrénaline. Un engagement centré sur Dieu, exaltant Christ, imprégné de la Bible, recherchant la justice, et jusqu’au bout pour une grande cause et non pour notre confort.
Si nous voulons être centrés sur Dieu, exalter Christ, être imprégnés de la Bible, lisons dans les Evangiles et écoutons Jésus, regardons-le mettre fin à l’ethnocentrisme ; la conviction ou le sentiment que mon groupe ethnique devrait être traité comme supérieur ou privilégié.
Luc 4 :16-30 : Su le plan ethnique, le Royaume est différent de ce que vous pensez
Commençons à lire Luc 4 :16-30. Voici le fils du pays qui revient dans sa ville, Nazareth, après s’être fait un nom à Capernaüm. Il va à la synagogue un jour de Sabbat et une foule vient l’écouter. Ce qu’il fait dans son message est presque incroyable. Il suscite presque une émeute. Il le fait intentionnellement. Premièrement, on lui donne un rouleau du livre du prophète Esaïe pour qu’il le lise. Il choisit le chapitre 61. Il s’agit de la venue du rédempteur qui libérera les opprimés et proclamera l’année favorable du Seigneur (v. 18b-19) ; Il proclame alors que c’est ce qui est en train de se produire au moment-même où il parle. Verset 21 : « Alors il se mit à leur dire: ‘Aujourd’hui cette (parole de l’) Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie’. » C’était vraiment surprenant. Imaginez les gros titres « Un enfant du pays s’autoproclame le Messie. » Mais cela n’est pas suffisant pour provoquer une émeute. Verset 22 : « Et tous lui rendaient témoignage, admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. » Jusqu’ici pas de problème.
Mais regardez ce qu’il dit ensuite. C’est très inattendu ! Inexplicable selon ce qui précède. Inexplicable si votre plus grand souhait est la croissance de l’église. Il choisit de raconter deux histoires de l’Ancien Testament qui touchent directement à l’ethnocentrisme de la ville qui l’a vu grandir. Il n’aurait pas pu être plus offensif. Il sait quelle va être leur réponse, car il dit au verset 24 « En vérité, je vous le dis, aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. » Autrement dit : oui, vous parlez bien de moi maintenant (v.22) parce que vous avez votre propre conception de ce que le Messie va faire, et de comment sera son Royaume. Mais attendez que je vous dise ce que je suis sur le point de faire et comment sera mon Royaume.
Puis il raconte la première histoire. Versets 25-26, tirée de 1 Rois 17 : « C’est la vérité que je vous dis: Il y avait beaucoup de veuves en Israël aux jours d’Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu’il y eut une grande famine sur tout le pays; 26 et cependant Élie ne fut envoyé vers aucune d’elles, si ce n’est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon. » Sans raison apparente il raconte comment Dieu n’a pas tenu compte des membres du peuple juif et a donné sa bénédiction à une femme païenne du pays de Sidon (Phénicie). Il dit cela de façon abrupte et avec force, sans chercher à atténuer ou expliquer quoi que ce soit : Il y avait beaucoup de veuves en Israël et Dieu a béni une étrangère.
Et comme si cela ne suffisait pas, il raconte une deuxième histoire dans le verset 27. Elle est tirée de 2 Rois 5 : « Il y avait aussi beaucoup de lépreux en Israël au temps du prophète Élisée; et cependant aucun d’eux ne fut purifié, si ce n’est Naaman le Syrien. » Ici encore, il veut dire que parmi toutes les personnes que Dieu aurait pu choisir pour les guérir de la lèpre, il a choisi un roi étranger, un Syrien, et non un Juif.
Ces deux histoires ont touché l’ethnocentrisme de Nazareth. Verset 28 : « Ils furent tous remplis de fureur dans la synagogue, lorsqu’ils entendirent cela. 29 Ils se levèrent, le poussèrent hors de la ville et le menèrent jusqu’à un escarpement de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie afin de le précipiter en bas. 30, Mais lui, passant au milieu d’eux, s’en alla. » Ils ont compris et ils n’ont pas aimé ce que Jésus a dit.
Pourquoi raconte-t-il cette histoire ? Le Royaume que j’apporte, dit Jésus, est constitué d’un peuple différent de ce que vous imaginez. Israël n’a pas produit l’humilité et la compassion, mais l’orgueil et le mépris. Jésus est la fin de l’ethnocentrisme. Regardez à moi. Apprenez de moi, dit-il, je suis venu pour apporter la rédemption à un peuple originaire de tous les groupes ethniques, et non pas d’un seul ou de quelques-uns. Honte à vous pour ne pas avoir vu la justice et la miséricorde de Dieu, son zèle pour rassembler parmi tous les peuples, un royaume de prêtres et d’amis.
Matthieu 8 :5-13 : La foi en Jésus l’emporte sur l’ethnicité
Est-ce que je suis allé trop loin en prononçant la honte sur la population de Nazareth ? A vous de décider après avoir lu une autre histoire dans Matthieu 8 :5-13. Jésus termine son sermon sur la montagne dans Matthieu 5-7, puis, dans Matthieu 8 :1-4, il touche un lépreux, l’homme le plus méprisé et mis à l’écart dans tout Israël, et il le guérit. Puis dans Matthieu 8 :5 il entre dans Capernaüm et il rencontre le deuxième type de personne le plus méprisé et offensif, un centenier romain. Comme un Marine américain face à un combattant taliban. Matthieu n’exprime pas le fait que ce centenier particulier est populaire parmi les Juifs (Luc 7 :3-5). Peu importe ici, cet homme est un étranger, c’est ce que Matthieu veut souligner.
Pourquoi raconter cette histoire ? Le centenier supplie Jésus : « Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, paralysé et violemment tourmenté. » Sans rien demander et sans hésitation, Jésus dit dans le verset 7 : « Moi, j’irai le guérir. » Puis le centenier dit quelque chose que Jésus trouve étonnant. Verset 8 : « Seigneur, je ne mérite pas que tu entres sous mon toit, mais dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri. 9, Car, moi qui suis soumis à des chefs j’ai des soldats sous mes ordres, et je dis à l’un: Va! Et il va, à l’autre: Viens! Et il vient, et à mon serviteur: Fais cela! Et il le fait. »
Lorsque Jésus entend cela, le verset 10 dit qu’il est plein d’admiration. Puis il prend cette situation, et alors que tout le monde pensait qu’elle traitait du sujet de la guérison, de la puissance et de l’autorité, il la tourne en lui donnant un sens totalement différent. Il déclare que le Royaume est constitué d’étrangers et présente les dangers de compter sur son identité ethnique pour recevoir une bénédiction. Verset 10b : « En vérité, je vous le dis, je n’ai trouvé chez personne, même en Israël, une si grande foi. 11 Or je vous le déclare, plusieurs viendront de l’Orient et de l’Occident… » L’Orient et l’Occident ! Qu’est-ce que c’est ? C’est la Phénicie (la Bande de Gaza), l’Egypte, la Grèce, l’Arabie, la Perse (Jordanie, Iran, Iraq, Afghanistan, Pakistan, Inde, Chine). Et que se passera-t-il lorsque ces étrangers viendront, incirconcis, ne mangeant pas kascher et avec leurs traits étrangers ? Verset 11b : « et se mettront à table avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le royaume des cieux. Mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Ceci est très choquant ! Il faut prendre conscience de la force de ce passage. Ici, Jésus dit au peuple choisi par le Dieu d’Israël que les premiers Romains comme ce centenier croyant, puis toutes sortes de païens impurs de différentes ethnies entreront dans le Royaume des cieux, mais vous, « les fils du Royaume », vous serez chassés dans les ténèbres. Personne n’avait encore jamais entendu parler du peuple choisi par Dieu de cette façon. Que dit-il ? Il dit que Jésus représente la fin de l’ethnocentrisme. Ou pour dire les choses de façon plus positive : Jésus dit qu’avec sa venue arrive une nouvelle façon de définir le peuple de Dieu, c’est-à-dire, un peuple qui a foi en lui. La foi en Jésus l’emporte sur l’ethnicité. Encore et encore, dans les Evangiles nous trouvons cela :
L’histoire du Bon Samaritain ; c’est l’étranger qui est le héros de compassion (Luc 10 :33).
La guérison des 10 lépreux, seul un revient ; qui est-il ? Un Samaritain, l’étranger brille par son attitude humble (Luc 17 :16).
La guérison de la fille syro-phénicienne (Marc 7 :26).
L’adoration des sages venus d’Orient, probablement la Perse et l’Arabie (Matthieu 2 :1).
Et finalement, la mort et la résurrection de Jésus qu’il interprète lui-même à l’avance dans la parabole des vignerons (Matthieu 21 :33-43). Le propriétaire de la vigne envoie son propre fils pour aller chercher les fruits. Ils le tuent. Et Jésus demande « que fera le maître à ces vignerons? Que fera Dieu lorsque son Fils sera rejeté par son peuple élu ? Le verset 43 donne la réponse : « C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en produira les fruits. »
Il ne s’agit pas de couleur, mais de foi en Christ
C’est ce que Martin Luther King voulait dire dans son célèbre discours : « j’ai le rêve que mes quatre enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés à cause de la couleur de leur peau, mais à cause de leur caractère. »
Jésus représente la fin de l’ethnocentrisme. Il ne s’agit pas de couleur, mais de notre foi en Christ, qui est la marque du Royaume. Noëlle et moi évoquions quelques souvenirs hier au téléphone, en parlant de notre fils Benjamin à Chicago. Nous nous souvenions d’Urbana 1967. On a demandé à Warren Webster face à 15 000 étudiants : « Et si votre fille décidait d’épouser un Pakistanais pendant que vous exercez votre ministère là-bas ? J’entends encore sa réponse, et j’espère que ce message sera aussi le vôtre : Il vaut mieux épouser un Pakistanais chrétien et pauvre, qu’un riche banquier blanc et incroyant. Autrement dit, c’est la présence de Christ dans une personne qui est importante et non la couleur de sa peau. Jésus représente la fin de l’ethnocentrisme.
Si nous allons implanter une église centrée sur Dieu, exaltant Christ, imprégnée de la Bible et recherchant la justice, il faudra qu’elle arrive à cela. Et quelle joie, lorsqu’elle arrivera à la fin et lorsque toutes les tribus, et tous les peuples exalteront Christ ensemble. Oh Seigneur que cela arrive !