La conversion au Christ: la formation de l’hédoniste chrétien
Mathieu 13 : 44-46
Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache (de nouveau) ; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a et achète ce champ.
Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Ayant trouvé une perle de grand prix, il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée.
La semaine dernière nous avons vu que le bonheur infini et débordant de Dieu est la fondation de l’hédonisme chrétien. Dieu est content parce qu’il prend un parfait plaisir en l’excellence de sa propre gloire surtout lorsqu’elle est reflétée dans son Fils Divin. Dieu est heureux, car il est souverain et peut ainsi surmonter tout obstacle à sa joie. Et le bonheur de Dieu est la fondation de l’hédonisme chrétien car il se répand en miséricorde envers nous. Lorsque Dieu appelle des hommes et des femmes à lui, ce n’est pas pour combler un vide, mais parce qu’il aime partager avec les autres sa plénitude. Et nous avons conclu la semaine dernière sur le fait, que tout le monde n'avait pas une part éternelle dans la joie de Dieu, car il y a une condition qui doit être remplie. Cette condition est que nous obéissions au commandement suivant: « Fais de l’Éternel tes délices » (Psaume 37 : 4). Mais beaucoup de gens prennent davantage de plaisir dans la richesse, la revanche et les loisirs plutôt qu'en Dieu. C’est ainsi qu’ils n’ont pas de part dans la grâce salvatrice de Dieu ; ils sont perdus. Ils ont besoin de se convertir à Christ – ce qui n’est rien d'autre que le fait de devenir un hédoniste chrétien. C’est ce dont je veux vous parler ce matin.
Quelqu’un demandera, « Si notre objectif est la conversion, pourquoi ne disons-nous pas simplement: ‘Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé’ ? Pourquoi parler d'une nouvelle terminologie de l’hédonisme chrétien » ? C’est une bonne question. Voici ma réponse : Nous vivons dans une société superficiellement christianisée dans laquelle des milliers de personnes sont perdues mais croient avoir la foi en Jésus. La plupart du temps, quand je témoigne aux non-croyants et aux chrétiens de nom, le commandement « crois en Jésus et tu seras sauvé » a pratiquement perdu de son sens. Des ivrognes dans la rue disent eux aussi qu’ils croient. Des couples non mariés couchant ensemble disent qu’ils croient. Des personnes âgées qui n’ont pas cherché à rendre un culte ni à communier depuis quarante ans disent qu’elles croient. Et toutes sortes de personnes qui fréquentent une église tout en aimant le monde disent qu’elles croient. Ma responsabilité en tant que prédicateur de l’Évangile et enseignant d'une église n’est pas seulement de répéter les paroles précieuses de la Bible mais de les proclamer dans toute leur vérité de sorte à peser sur la conscience de l’auditeur et à vous encourager à reconnaître votre besoin de Christ. Ce que je vais essayer de faire maintenant est de prendre un enseignement négligé et essentiel des Écritures et de le rendre aussi significatif que possible, dans l'espoir que quelques cœurs soient percés afin de s’ouvrir complètement. Je dis par conséquent, que lorsqu'une personne s'est convertie à Jésus-Christ, elle est devenue un hédoniste chrétien. À moins qu'un homme ne naisse de nouveau en tant qu’hédoniste chrétien, il ne peut voir le royaume de Dieu. C’est ce que je veux vous démontrer à partir des Écritures.
Crées par Dieu
Avant que nous puissions nous concentrer sur la conversion, il nous faut reconsidérer les grandes vérités de la réalité qui rendent la conversion nécessaire. La première vérité à considérer est, qu'en tant qu’être humain, Dieu est notre Créateur et que nous lui devons une profonde gratitude pour tout ce que nous possédons. La meilleure preuve de cette vérité se trouve dans votre vie et dans votre cœur. Quel est, ce sentiment de justice dans votre cœur, qui vous porte à des jugements systématiques sur une personne qui vous snobe après que vous lui avez rendu service? On tient facilement coupable une personne qui manque de gratitude envers quelqu’un qui lui a montré beaucoup de gentillesse. Pourquoi cela ? Vous savez que ce serait une réponse insatisfaisante que de dire : Je réagis de telle sorte simplement parce qu’on m’a donné la fessée lorsque j’étais petit pour ne pas avoir dit « merci ». Nous ne laissons pas les gens se tirer d'affaire aussi facilement. La promptitude avec laquelle nos cœurs jugent des personnes qui manquent d'égard envers d'autres, témoigne de notre vraie croyance : les ingrats sont coupables !
La vraie raison pour laquelle nos cœurs répondent d’une telle manière est que nous avons été crées à l’image de Dieu. Votre sentiment de justice qui me tient automatiquement coupable si je vous ignore après que vous ayez sauvé mon fils de la noyade, est la voix de Dieu en vous. Un des aspects de l’image de Dieu en vous est qu'involontairement, vous tenez les gens responsables de leur ingratitude. De ce fait, vous savez dans vos cœurs qu’il existe un Dieu à qui nous devons une profonde gratitude. Il serait tout à fait hypocrite de penser que Dieu attende de vous moins de gratitude pour ses dons que vous en attendiez des vôtres. « Célébrez l’Éternel, car il est bon, car sa bienveillance dure à toujours ! » (Psaume 107 : 1) par conséquent, si vous reconnaissez cette simple morale basique que vous appliquez systématiquement à votre prochain, vous ne serez pas en mesure d’échapper au fait que la loi de Dieu est écrite dans votre cœur et qu’elle dit : une créature doit à son Créateur une affection pleine de gratitude qui doit être à la mesure de sa dépendance et de la bonté de Dieu.
Faillibles à cause du péché
Cela nous mène à la deuxième grande vérité à laquelle les êtres humains doivent faire face : nous n’avons pas encore ressenti, et ce n'est ni aujourd’hui ni demain que nous ressentirons la profondeur, l’intensité et la constante de la gratitude que nous devons à Dieu en tant que notre Créateur. Nous n’avons même pas besoin de la Bible pour déclarer que nous sommes coupables. Nous savons que nous n’avons pas donné à Dieu, ce que nous exigeons nous-mêmes de notre prochain. Nous savons que le sentiment de justice dans notre cœur qui tient les autres responsables de leur ingratitude, témoigne également d'une manière vive, que Dieu nous tient coupables à cause de notre surprenante ingratitude envers lui. Et si nous supprimons ce témoignage de nos cœurs, les Écritures le rendent clair Romains 1 : 18-21 :
La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive … Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans de vains raisonnements, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.
Lorsque chaque être humain se tiendra devant Dieu pour lui rendre compte de sa vie, Dieu n’aura pas à utiliser une seule lettre de sa Parole pour montrer aux gens leur culpabilité et qu'ils sont dignes de condamnation . Il leur posera seulement trois questions : 1) N'était-il pas assez clair dans la nature que tout ce que tu as possédé était un don et que, en tant que ma créature, ta vie, ton souffle et tout te concernant dépendaient de moi ? 2) Le sentiment de justice dans ton cœur n’avait--il pas toujours considéré les autres coupables alors qu'ils ont manqué de gratitude en réponse à un grand acte de bonté envers eux ? 3) Est-ce que ta vie a été remplie de joie reconnaissante envers moi à la mesure de la bonté que j'ai manifestée à ton égard ? Affaire classée.
Sous la colère de Dieu
La troisième grande vérité que nous devons affronter est la colère de Dieu sur nous à cause de notre ingratitude. Notre propre sentiment de justice exige que les comptes de la morale universelle soient réglés. Nous ne permettons pas que les outrages portés contre notre propre personne puissent être « cachés sous le tapis ». À combien plus forte raison Dieu ne permettra-t-il pas que des indignités contre sa personne soient traitées d’une telle manière. La justice de Dieu exige qu'il fasse respecter la valeur de sa gloire. Lorsque nous déprécions par notre ingratitude, la valeur de la gloire de Dieu, les comptes de la justice doivent être réglés. Un homme vaut plus qu’un chat. Donc vous pouvez aller en prison pour avoir diffamé un homme, mais personne n’a jamais été reconnu coupable de diffamation envers un chat. Or Dieu vaut bien plus qu'un homme – infiniment plus – alors la diffamation de sa personne par toutes sortes d'ingratitudes impliquent une peine de destruction éternelle. Le salaire du péché, c’est la mort (éternelle) (Romains 6 : 23).
Christ : l'amortisseur de la colère
La plus terrifiante des nouvelles au monde, est que nous sommes sous la condamnation de notre Créateur et qu’il est tenu du fait de son caractère juste, de préserver la valeur de sa gloire, en déversant sa colère contre notre péché d'ingratitude. Mais il y a aussi une quatrième grande vérité que personne ne peut connaître ni de la nature ni de sa propre conscience ; une vérité qui doit être dite à notre prochain, prêchée dans les églises et portée par les missionnaires : il s'agit de la bonne nouvelle, que Dieu a déterminé, un moyen de satisfaire les exigences de sa justice sans condamner toute la race humaine. Il a pris l’initiative sans le moindre mérite de notre part, afin d’accomplir le plan de notre salut. La sagesse de Dieu a ainsi ordonné une voie afin que son amour nous délivre de sa colère sans compromettre sa justice divine. Quelle est cette sagesse ?
Nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu. (1 Corinthiens 1 : 23, 24)
Jésus-Christ, le Fils de Dieu crucifié, est la Sagesse de Dieu, par laquelle l’amour de Dieu peut sauver les pécheurs de la colère divine tout en respectant et (démontrant) la justice de Dieu.
Romains 3 : 25, 26
C’est lui (Jésus-Christ) que Dieu a destiné comme moyen d’expiation pour ceux qui auraient la foi en son sang, afin de montrer sa justice. Parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant au temps de sa patience, il a voulu montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être (reconnu) juste, tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.
Comment Dieu peut-il exonérer des pécheurs qui ne lui ont pas rendu gloire, tout en manifestant un engagement inébranlable et juste envers sa gloire ? La réponse :
Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait (devenir) péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. (2 Corinthiens 5 : 21)
Dieu, en envoyant à cause du péché son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, a condamné le péché dans la chair (Romains 8 : 3)
Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois (1 Pierre 2 : 24)
Christ aussi est mort une seule fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de vous amener à Dieu. (1 Pierre 3 : 18)
Si la plus terrifiante des nouvelles au monde c'est que nous soyons sous la condamnation judiciaire de notre Créateur, et qu’il soit obligé à cause de son caractère juste, de préserver la valeur de sa gloire en déversant sa colère sur le péché de notre ingratitude, alors la meilleure nouvelle au monde (l’évangile !), c’est que Dieu ait décidé de condamner son propre Fils à notre place (Galates 3 : 13) et en faisant cela, il démontrera sa juste allégeance envers sa gloire tout en sauvant des pécheurs comme vous et moi !
Que dois-je faire pour être sauvé ?
Néanmoins, tous les pécheurs ne sont pas concernés. Tout le monde n'est pas délivré de la colère de Dieu simplement parce que Christ est mort pour les pécheurs. Et c’est là que nous arrivons à la cinquième grande vérité que nous devons entendre : vous devez remplir une condition afin d’être sauvé. Je veux alors vous démontrer comme dernier point que devenir un hédoniste chrétien est une partie essentielle de cette condition.
« Que dois-je faire pour être sauvé ? » - devrait-être la question la plus importante qu’un être humain puisse se poser. Examinons un instant les différentes façons dont Dieu répond à cette question dans sa Parole. La réponse dans Actes 16 : 31 est, « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé. » La réponse dans Jean 1 : 12 est que nous devions recevoir Christ : « à tous ceux qui l’ont reçue [la Parole], elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. ». La réponse dans Actes 3 : 19 est repentez-vous, c’est-à-dire, détournez-vous du péché. « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés. » La réponse en Hébreux 5 : 9 est l’obéissance à Christ. « Il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel ». Jésus lui-même a répondu à cette question de diverses manières. Par exemple, il dit en Mathieu 18 : 3 qu'être semblable à un petit enfant est la condition pour être sauvé :
En vérité je vous le dis, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.
En Marc 8 : 34, 35 la condition, c' est le renoncement à soi-même et être prêt à perdre sa vie pour Christ :
Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même. Qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. Quiconque en effet voudra sauver sa vie la perdra, mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera.
En Mathieu 10 : 37, Jésus dit que la condition est de l’aimer plus que nous aimons une autre personne :
Celui qui aime père ou mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime fils ou fille plus que moi n’est pas digne de moi. (À voir - 1 Corinthiens 16 : 22 ; 2 Timothée 4 : 8)
Et dans Luc 14 : 33, la condition au salut, c’est que nous soyons libres de tout amour de nos biens matériels : « Quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. »
Ce sont les conditions que le Nouveau Testament nous demande de réunir afin de bénéficier de la mort de Christ et ainsi être sauvés. Nous devons croire en lui, le recevoir, nous détourner de nos péchés, lui obéir, nous humilier comme des petits enfants et l’aimer plus que nous aimons notre famille, nos possessions, ou bien notre propre vie. C'est ce que signifie être convertie à Christ. Et il s'agit là, du seul chemin qui mène à la vie éternelle.
Une seule condition pour le salut
Toutefois, qu'est-ce qui relie toutes ces conditions entre-elles ? Qu’est-ce qui les unit ? Quelle est la seule chose qui incite une personne à les suivre ? Je crois que la réponse se trouve dans la petite parabole de Mathieu 13 : 44 :
Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache (de nouveau) ; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a et achète ce champ.
Cette parabole décrit la façon dont une personne se convertie et est introduite dans le royaume des cieux. Elle découvre un trésor et poussée par la joie, vend tout ce qu’elle possède en vue de ce trésor. Vous êtes convertis à Christ lorsque Christ devient pour vous un trésor inestimable d'une sainte joie. La nouvelle naissance de cette sainte affection est la racine commune de toutes les conditions du salut. Nous sommes nés de nouveau – convertis – lorsque Christ devient pour nous un trésor; un trésor dans lequel nous trouvons tant de délices que lui faire confiance, lui obéir et se détourner de tout ce qui pourrait le déprécier devient une chose naturelle pour nous.
Quelqu’un peut argumenter en disant contre l’hédonisme chrétien : « il est tout à fait possible de prendre une décision pour Christ sans être motivé par la joie. » J 'en doute fort. Mais la question qui se pose ce matin n’est pas : « Pouvez-vous prendre une décision pour Christ sans être motivé par la joie ? » mais plutôt : « Devriez-vous ? » Cela vous ferait-il du bien si vous pouviez être motivé par la joie ? Existe-t-il des preuves dans les Écritures que Dieu accepte des personnes qui viennent à lui avec des motifs autres que celui de désirer se réjouir en lui ? Quelqu’un dira : « Notre but dans la vie ne devrait-il pas être de plaire à Dieu et non pas à nous-mêmes. »Mais à quoi Dieu prend-il plaisir ? Hébreux 11 : 6 –
Sans la foi, il est impossible de lui plaire ; celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent.
Vous ne pouvez pas plaire à Dieu si vous ne venez pas à lui en cherchant une récompense.
Qu’est-ce que Jésus avait--il dit à Pierre lorsqu'il avait fait une fixation sur son sacrifice de renoncement de soi en disant, « Voici que nous avons tout quitté et que nous t’avons suivi, qu’en sera-t-il pour nous » (Mathieu 19 : 27) ? Jésus y aperçut une pointe d'orgueil : « C’est nous qui avons pris la décision héroïque de tout sacrifier pour Jésus. » Et comment avait t-il banni cet orgueil du cœur de Pierre ? En répondant :
Quiconque aura quitté, à cause de mon nom, maisons, frères, sœurs, père, mère, femme, enfants ou terre recevra beaucoup plus et héritera la vie éternelle.
Pierre, si tu ne viens pas à moi parce que je suis un plus grand trésor que tout ce que tu as quitté, alors ne viens pas à moi. Tu es toujours amoureux de ta propre autosuffisance. Tu n’es pas encore devenu comme un petit enfant qui jouit des bienfaits de son Père.
L'orgueil ne désire rien d'autre qu'être un rameau absorbant, la justice, la paix et la joie de Christ, la vigne. La condition du salut c'est que vous veniez à Christ en cherchant une récompense et que vous trouviez en lui un trésor inestimable d'une sainte joie.
En résumé : Il y a cinq grandes vérités auxquelles chaque être humain doit faire face. Premièrement, Dieu est notre Créateur à qui nous devons de la gratitude pour tout ce que nous possédons. Deuxièmement, personne parmi nous ne ressent la profondeur ni l’intensité ni la constante de la gratitude que nous devons à notre Créateur. Troisièmement, nous sommes, par conséquent, sous la condamnation de la justice de Dieu. Quatrièmement, à travers la mort de Jésus-Christ pour nos péchés, Dieu a frayé une voie afin de satisfaire aux exigences de sa justice tout en accomplissant le salut de son peuple. Enfin, la condition qu’il faut remplir pour bénéficier de ce grand salut, c’est que nous soyons convertis à Christ – et la conversion à Christ s'opère lorsque Christ devient pour vous un trésor inestimable d'une sainte joie. Toute invitation biblique provenant de l'Évangile est enracinée dans la promesse d’un trésor somptueux. Christ lui-même est une grande récompense pour chaque sacrifice. L’invitation de l’évangile est indéniablement hédoniste :
O vous tous qui avez soif, venez vers les eaux, même celui qui n’a point d’argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui n’est pas du pain ? Pourquoi peinez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi donc et mangez ce qui est bon, et vous vous délecterez de mets succulents. Tendez l’oreille et venez à moi, écoutez, et votre âme vivra. (Ésaïe 55 : 1-3)